mardi 24 mai 2011

En attendant vos excuses Mme le ministre voici un petit aperçu de notre patriotisme : par Habib Bouthour, mardi 17 mai 2011

après avoir terminé 5 années d’études médicales, alors que ceux qui ont fait d’autres branches ont commencé à chercher un vrai travail et pensé à fonder des foyers, nous avons commencé un long trajet plein d’obstacles.
deux années d’internats ont débuté au cours desquels on a été plus qu’exploités. alors qu’ont devait commencer à apprendre notre métier, on s’est retrouvé à faire le boulot de l’infirmier et de l’ouvrier. on devait récupérer les bilans des malades, demander et supplier les techniciens de laboratoires pour travailler un bilan en urgence au cours des gardes. utiliser nos propres moyens pour apporte des poches de sang pour un malade  car l’ambulancier est introuvable. en plus de tout ça il faut faire son boulot, surveiller les malades, prendre leurs températures ou leurs tensions voire leurs glycémie alors que c’est censé être le travail des infirmiers. notre objectif était le bien de nos patients et notre seule consolation était les remerciements ou le sourire d’un patient. au staff du matin est après une garde infernales on trouve toujours le moyen de nous engueulé, heureusement qu’ils  y avaient les résidents pour nous consolé... il faut savoir que c’est des gardes non rémunérés, sans repos compensateur avec généralement 36heures de suites. deux années avec ce rythme et les gardes se suivent et se ressemblent avec pratiquement toujours le même scénario. et on ose nous traiter de non patriote.
après ces deux années et un concours de résidanat passé avec succès on pensait que les portes du paradis se sont ouverts alors qu’en réalité c’était les portes de l’enfer… ce sont 4 années d’esclavage. on devait assurer le bon déroulement du service de A à Z... on devait jongler avec les humeurs du personnel paramédical, inciter l’interne à faires des taches qui ne sont pas les siennes pour le bien des malades. et il fallait surtout avoir  la sympathie des séniors, si on les  contrarie alors on va les avoir sur … pour résumer  toutes les responsabilités reposent sur le pauvre résident. c’était des années ou on s’auto formait tout seul. heureusement que les résidents était toujours solidaires entre eux pour se soutenir mutuellement.   
Tout ce ci n’est qu’un aperçu de ce que subit le médecin lors de sa formation, un médecin qui a laissé les plus belles années de sa vie passé  et en mettant en veilleuse sa vie familiale et sentimentale pour le bien être de nos patients
Je me permet d’arrêter à ce stade et ne pas vous parler de ce que subissent une grande majorité des jeunes assistants…
Après tout ça est ce que vous allez continuez madame de  traiter ces jeunes médecins de non patriote ???

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